Une vie est un film réalisé par James Hawes retrace l’histoire de Nicholas Winton, celui qui est parfois surnommé le « Schindler britannique ». - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Avril 2024 - Spyfafa
Vous aviez peut-être déjà vu sur les réseaux sociaux un extrait vidéo, une archive où Nicholas Winton, un homme âgé portant de grandes lunettes, est filmé, assis dans le public de l’émission de télévision That’s Life! diffusée sur la BBC… et alors que sur le plateau, la présentatrice pose une question, les gens assis à ses côtés dans les gradins se lèvent petit à petit et l’on voit Nicholas être ému ?
Moi oui, plusieurs fois ; et à chaque fois que cette vidéo apparaît sur internet, immanquablement, je le regarde et l’émotion m’envahit toujours un peu… Si vous ne l’avez pas vu, rien de grave ! Mais j’essaie de ne pas en dire beaucoup plus histoire de ne pas dévoiler ce moment qui est bien retranscrit dans le film.
Le film Une vie retrace l’histoire de Nicholas Winton. Il est réalisé par James Hawes, dont c’est la première réalisation pour le cinéma.
Il est basé sur le livre If It's Not Impossible… The Life of Sir Nicholas Winton écrit par Barbara Winton, fille de Nicholas Winton, celui qui est parfois surnommé le « Schindler britannique ».
À l’écran, ce personnage est incarné avec brio par Johnny Flynn (passé) et Anthony Hopkins (présent). On est plongé dans la Seconde Guerre mondiale, loin du front militaire, mais plutôt au cœur des camps de réfugiés ayant fui l’Allemagne et l’Autriche. À Prague, en 1938, alors que les nazis vont bientôt s'emparer de la ville, une partie de la population s’organise pour sauver ceux qui peuvent l’être.
C’est ainsi que Nicholas, un banquier londonien, rejoint le Comité britannique pour les réfugiés de Tchécoslovaquie à Prague dirigé par sa compatriote Doreen Warriner. Horrifié par leurs conditions de vie et avec l’arrivée des nazis aux portes de la ville, Nicholas participe au sauvetage d’enfants (principalement juifs) survivant dans ces camps.
À Londres, il est soutenu par sa mère, Babette, immigrée juive allemande… mais les difficultés sont nombreuses et le temps presse. Cette course contre la montre, ce combat humanitaire, est rude. Il change des vies : la sienne et celles de nombreux autres.
50 ans plus tard, Nicholas est marié avec Grete, qui alors qu’elle lui demande de faire du tri dans ses affaires retombe sur une mallette. Elle contient nombre d’archives, des photos et des noms, des visages apeurés, marqués par l’Histoire, des identités longtemps oubliées…
C’est le temps du souvenir et le devoir de mémoire qui se met en place.
C’est la vie de cet homme et de ce comité humanitaire, des super-héros qui n’ont pour armes qu'un appareil photo et leur détermination… C’est l’histoire de plusieurs héros de l’ombre dont celle de cet homme qu’on aperçoit à la fois pudique et bougon à l’écran…
La vie d’un homme qui, si on lui fait remarquer tout ce qu’il a réussi à faire et ce dont il peut être fier, répond sans cesse qu’il aurait aimé faire plus encore…
À savoir que dans le film, lors de la seconde émission de That’s Life!, le public de l’émission est constitué d’enfants de réfugiés sauvés par Nicky.
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